mardi 11 décembre 2012

Quand les hormones nous jouent des tours...



Noël, c'est avant tout une période d'échanges, de partage, d'amour, une des rares périodes dans l'année où les gens se laissent spontanément aller à ressentir librement. Une période où on met les mauvais souvenirs de toute l'année écoulée dernière nous et où on se contente de voir les gens qui nous entourent pour ce qu'ils sont, sans rien attendre de plus. Où ça fait plaisir d'offrir quelque chose à quelqu'un avec qui on n'est pas forcément sur la même longueur d'ondes toute l'année, et de voir son visage s'illuminer de joie, juste comme ça.

Certains appellent cela "l'hypocrisie de Noël", et dans mes jours cyniques je suis d'accord. C'est vrai, c'est un peu hypocrite de se forcer à sourire l'espace de quelques jours, de faire comme si de rien n'était, et subitement tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Mais ça fait également partie de l'esprit de Noël. Et comme je suis une grande enfant dans ma tête, je ne l'ai pas perdu l'esprit de Noël, et depuis deux ans où je ne passe pas toute cette période d'avant-fêtes avec ma famille je le ressens de manière plus brûlante encore. J'ai l'impression que mon coeur triple de volume à Noël, le moindre minuscule truc m'émeut, le moindre film romantique me fait pleurer pendant des jours.

Serait-ce les hormones qui sont en ébullition ? Les hormones des femmes en particulier ? Parce que je n'ai pas l'impression d'être la seule à être à vif en cette période où tous les matins on ouvre ses fenêtres avec l'espoir niché dans un coin de nous qu'il va se mettre à neiger, cette période où même par un froid glacial on va se promener, juste pour profiter des illuminations de Noël. C'est encore plus dur quand on est seul, encore plus dur quand on a vécu une rupture il y a peu, encore plus dur quand on voit des couples d'amoureux partout. Il y a des soirs - de plus en plus fréquemment ces derniers temps, maintenant que j'y pense - où j'ai juste envie d'appeler des gens pour leur dire que je tiens à eux, leur envoyer un sms pour leur dire qu'ils me manquent.

A Noël j'ai trop d'amour à donner. Et personne pour le partager. C'est encore plus triste quand je tombe sur des articles comme celui-ci, qui me rappellent tellement de périodes de ma vie que je pourrais fermer les yeux et en piocher une au pif. Je trouve qu'être célibataire à Noël, c'est encore plus dur qu'être célibataire à la Saint Valentin. Parce que la Saint Valentin devient de plus en plus "une fête commerciale", pas vraiment sincère, on la fête souvent parce qu'on ne veut pas que l'autre croie qu'on l'a oublié, mais c'est plus par principe que par conviction. Les fêtes de Noël en revanche sont empruntes de tradition, de souvenirs, d'authenticité - encore plus lorsqu'on a grandi dans La Capitale de Noël, attention mesdames et messieurs - et surtout d'amour. Heureusement qu'à défaut d'avoir quelqu'un à qui le déclarer, la semaine prochaine j'aurai ma famille. Au fond, c'est ça le plus important...
Non ?...


Ndlr : courage, plus que deux semaines à tenir, après promis plus d'articles sur Noël.



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