mercredi 17 octobre 2012

Pas de nouvelles, Bonnes nouvelles ?

Ces derniers temps j'ai été une très mauvaise blogueuse. J'ai manqué de temps, j'ai manqué d'inspiration, d'énergie aussi, en bref je suis repassée en "mode hiver". Tous les ans c'est pareil : je me flétris lorsque le soleil disparaît, avant que la neige ne le remplace. A quoi bon qu'il fasse froid et moche s'il ne neige même pas, je vous le demande.

Tout ça pour dire que je me suis relâchée et que j'ai abandonné à peu près toutes mes bonnes résolutions : bloguer tous les jours, écrire, régimer... La totale quoi. Pour ma défense je croulais sous le boulot, et c'est toujours le cas, mais peut-être aussi que je me cache derrière cette excuse pour ne pas avoir à remplir mes obligations et me terrer sous ma couette pour je ne sais quelle bonne raison.

Comme vous savez le week-end dernier a commencé par un énième voyage en train pour une énième visite chez l'ophtalmo, qui m'a confirmé que mes yeux étaient bien guéris à jamais de toute malvision et redonné un rendez-vous dans un mois (j'ai un peu l'impression d'avoir vendu mon âme à la SNCF...). Je suis aussi retournée chez le coiffeur refaire ma couleur, oui parce que comme se plaît à le répéter ma mère "Chassez le naturel, il revient au galop" - pour faire simple ma blondeur n'a mis que quelques semaines, quasi jours, pour réapparaître. Du coup on a fait un peu de shopping et j'ai réussi à mettre la mimine - ou plutôt la carte bancaire de maman - sur le blouson que j'avais repéré avant la rentrée et qui était toujours aussi magnifique (s'en est suivie une dispute de magnitude 40 sur l'échelle de Richter des disputes pour cause d'accusation d'extorquement de fonds et démenti - je vous laisse deviner de qui est venue l'accusation et qui a démenti - mais c'est une autre histoire).

Avouez que ça valait le coup !

A part ça je me suis goinfrée de buffet à volonté asiatique (les deux dernières semaines ont été catastrophiques en termes régismesques, vous dis-je. A partir de lundi le jeûne soupesque s'impose) samedi soir, j'ai rangé de fond en comble la cave de la maison avec ma mère pour préserver les cartons entiers de sublimes livres qui y étaient entassés de la moisissure et de l'humidité actuelle.

J'ai aussi, comme beaucoup d'entre vous j'imagine, regardé La Rafle dimanche soir, prostrée, les yeux grands écarquillés, sur le canapé de l'appartement maternel. Choquée. Profondément. Et blessée. Et honteuse, tellement honteuse. Même si j'ai étudié l'histoire pendant deux ans, même si on me le ressasse depuis vingt ans, une partie de moi n'arrive toujours pas à croire que telles atrocités aient pu exister. En vrai. Enfin non, pire. Une partie de moi ne s'en étonne même pas. Les immondices que peut renfermer l'âme humaine ne m'étonnent plus, et je n'ai que vingt-et-un ans. J'ai parfois de la peine d'être aussi pleinement consciente, aussi réaliste, aussi cynique peut-être, de la race humaine. Non, je ne garde pas beaucoup d'estime pour l'Homme. Et oui, cela me peine. Mais personne ne s'était caché derrière ses illusions, peut-être aurait-on évité tout ça... Je ne sais pas si je pourrai un jour arrêter d'avoir honte, honte d'appartenir à la race humaine, honte de porter le poids de l'histoire de ma race sur mes épaules. Dans un monde idéal l'Homme n'aurait pas été si égoïste, si inconscient, si avare, si cupide, si égocentrique, si désintéressé, si cruel. Dans ce monde-ci, c'est cette créature qui mène la danse. Inutile de se demander pourquoi tout part à volo...

La minute cynisme étant passée, je me suis dit que j'allais rassurer ceux d'entre vous qui s'inquiétaient pour le Minou ce week-end : tout s'est bien passé, il a été très sage et a eu, lui aussi, le week-end pour s'engraisser de croquettes à volonté. Et comme ça fait un moment que vous ne l'avez pas vu, regardez comme il a grandi !



Ndlr : maintenant que je suis revenue d'entre les morts Strasbourgeois, promis, la prochaine chose que je fais (après avoir rattrapé les derniers épisodes de Gossip Girl, The Vampire Diaries, Revenge, Once Upon a Time, Grimm et The Walking Dead, quand même, faut pas déconner) c'est répondre aux tags de La Testineuse et Losing Girl. Comptez sur moi, et préparez-vous à être taguées, blogueuses of my kind !



3 commentaires:

  1. ma Léa d'amour!
    c'est ton chat en photo?
    la peluche qui tenait dans le creux de la main?
    rolala faut que je passe sur Paris à l'occase voir ça se mes propres yeux
    et voir tes yeux aussi par la même occasion!
    on pourra s'empiffrer à deux, parce qu'en ce moment je mange comme quatre...la venue de l'hiver sans doute...
    bref!
    miss you!!

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  2. Trop beau le minou ! C'est vrai qu'il a drôlement grandi quand on voit les photos du début.

    Ah et ça fait plaisir de te lire !

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  3. Seau : Oui c'est Milo ^^ Faut que tu viennes voir ça de tes propres yeux effectivement ! Miss you too <3

    Mademois'Ëlle : merciiiii !

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