samedi 17 novembre 2012

Indécision quand tu nous tiens...

En ce moment je ne sais pas trop ce que je veux. Sentiment qui ne m'est pas familier, et qui s'applique à tous les domaines. Je suis incapable de choisir ce que je vais manger quand j'ouvre mon frigo, incapable d'organiser ma journée : bosser ? regarder le dernier épisode de The Big Bang Theory d'abord ? me faire à manger ? Ah non je sais pas quoi manger donc... Beaucoup de choses passent et repassent dans ma tête.

Parfois l'indécision peut devenir un bon sentiment, quand elle nous pousse à accomplir de multiples choses par exemple. Parfois aussi elle peut amener certaines situations à tourner au vinaigre. Comme une relation amoureuse par exemple, "dommage collatéral" de ma vie un peu instable ces derniers temps. C'est dit : je suis célibataire, depuis quelques jours maintenant. Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude, j'ai déjà été célibataire dans ma vie, parfois plusieurs mois ou même années, au point d'oublier pourquoi on voudrait être en couple. Pas de contraintes, personne à qui on doit penser, pas d'attaches, juste la liberté. C'est ce que je ressens en ce moment.

Evidemment je suis triste, je culpabilise d'avoir fait du mal à une personne qui m'est chère, mais au fond de moi je sais que j'ai pris la bonne décision. Dans la vie, il y a des temps pour tout. Et là j'en suis arrivée à un moment de ma vie où ce n'est pas le temps pour une relation amoureuse. Pour embrasser des gens dans des soirées, rentrer avec à la limite, flirter, mais s'engager ? Sûrement pas. Je n'en ai ni le temps, ni l'énergie, et pour cause : rien n'est plus important que mes études. On n'est pas en master tous les jours, et toute mon énergie, toute ma concentration, toute ma patience, toute ma force mentale sont complètement absorbées par les cours, les devoirs, les projets, les mémoires...

Quand on en est arrivé à ce point de fatigue physique et mentale, au point d'être presque soulagée de ne plus avoir le poids d'une relation sur les épaules, à porter en plus, à qui accorder du temps, de l'énergie, quand on en est là, tout est capable de faire sourire : une bonne soirée autour d'une bonne bouteille avec des amis, la perspective d'un voyage, l'attente du 1er décembre pour ouvrir la 1ère case du calendrier de l'Avent (oui je suis un grand enfant et j'assume), les décorations de Noël dans les rues, une grass'matinée, une carte postale, la perspective de voir bientôt une amie de très très longue date... Parfois, il faut simplement savoir prendre la vie comme elle vient.

Bientôt Noël rue de Rennes...



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