mercredi 7 août 2013

Out of Office : Gone to the Beach


Le moment tant attendu est enfin arrivé. Trois ans à enchaîner boulots d'été et stages quand tous vos amis se dorent la pillule. Trois années à entendre votre mère vous dire au téléphone "Han trop hâte d'aller à Monastir/Prague/Ajaccio/Bordeaux/Vienne" (rayez les mentions inutiles) pendant que vous vous êtes dans le métro en train de guetter un siège libre, but ultime de votre matinée.
 
Dans une heure je suis en vacaaaaaaances ! Bon ok c'est jamais que douze jours mais c'est toujours mieux que rien, on est d'accord ? Alors évidemment ma valise n'en est encore qu'au stade embryonnaire (comprendre : montée de la cave et posée dans ma chambre, vide) étant donné que je suis toujours au bureau mais d'ici... approximativement trois heures il y aura minimum un bouquin et un maillot de bain dedans. Pour le reste, j'en suis toujours aux tractations entre le jeans turquoise et le pantalon en lin blanc, la minirobe rouge ou la minijupe blanche, le soutif bleu clair et le bleu foncé... Enfin vous avez compris l'idée. Je pense que pour une fois je vais y aller au feeling, en mode "osef, au pire je resterai en maillot de bain".
 
De toute façon dans la famille on est particulièrement pas doués avec le concept de voyager léger. Voire même on l'ignore carrément. Au point d'emprunter une autre voiture de taille Scénic parce qu'on jugeait que, à trois, si on compte : une valise par personne + la valise de livres + la valise de chaussures + le sac de trucs que si on les emmène on aura pas besoin de les acheter sur place du type confitures, PQ, etc. + les paillasses + le bidon d'huile d'olive à faire remplir + les trousses de toilettes (vous êtes d'accord les filles, la trousse de toilette, une fois que vous avez fait votre valise, c'est chimiquement impossible qu'elle rentre encore ?!), c'est sûr, une 206 ça allait jamais suffire.
 
En gros on va clairement en avoir pour la journée à coller des post-its partout pour pas oublier les chargeurs de téléphone, les prises anti-moustiques, les chapeaux de plage ou l'après-soleil, à descendre et monter des valises parce que finalement celle que j'avais pris au début elle est trop petite donc je vais tester avec la grande verte stockée dans la cave, à charger la voiture à trois reprises parce que la première fois on avait d'abord mis les trucs les moins lourds en-dessous et la deuxième fois le coffre fermait pas. Ensuite il va falloir faire une sieste évidemment, puisqu'on roule de nuit, ah oui et puis ne pas oublier de télécharger des séries d'avance au cas où un soir il pleut ! Sans compter que les négociations sont toujours ouvertes pour savoir si on part à 2h ou à 4h, et qu'en plus on sait toujours pas ce qu'on va mettre pour faire la route alors je vous dis pas...
 
Mais ne désespère pas, cher lecteur, je ne serai probablement pas aux abonnés absents durant douze longs jours puisque j'emmène quand même un petit ordi, au cas où j'arriverais à choper internet, je brûlerais de voir la saison 2 de The Lying Game ou me déciderais à sortir de ma léthargie sur la plage pour écrire un peu.
Car je suis certaine que, comme d'habitude, dès que je verrai la mer, la magie opèrera : ma tête se videra, mes soucis s'envoleront, mon esprit se remplira de bateaux, de remous de l'océan, de cris de mouettes, d'écume, de vagues, de sable et de soleil, et il n'y aura plus que moi et mon imagination, moi et mes mots, moi et l'encre sur une feuille ou le cliquettis d'un clavier...
 
 
Ndlr : ceux qui ont été sages auront droit à une carte postale !
 


 

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