vendredi 6 juillet 2012

Les joies de la pause café...

By My Little Paris

Ce matin, un phénomène très étrange s'est produit au bureau. Il semblerait que les vacances scolaires et la résurgence du soleil aient provoqué une lâchée massive de bambins dans toute la capitale. Fermement accrochés aux pattes de leurs parents, aka mes collègues. L'open space vrombit donc de gloussements amusés, la machine à café vomit du chocolat-chaud à qui mieux mieux et des mains collantes s'abattent fermement sur les claviers des ordinateurs avec une félicité qui dépasse l’entendement. Vous l'aurez deviné : les enfants envahissent la Terre.

Je sais que ça peut sembler bizarre mais je n'ai absolument aucun instinct maternel. Moi et les enfants, vraiment, ça fait trente-trois mille. Leurs piaillements agaçants, leurs caprices incessants, leurs manie de se mettre à hurler sans raison apparente et en général droit dans votre esgourde et surtout, SURTOUT la tendance aux ultimes retranchements de l'annoying qu'ont leurs mères de vous regarder avec cette tête abrutie d'émotion, vous souriant avec l'air plus vide que le crâne d'une vache, persuadées que vous admirez leur charmante progéniture en les enviant avec l'énergie du désespoir et n'envisageant pas une seule seconde que vous puissiez être en train de vous dire "Ma pauvre, la vie ne vous a vraiment pas gâtée..." en bénissant le ciel de la quiétude qu'il vous a accordée, à vous.

Non, il y a beaucoup de choses dont j'ai envie, mais d'enfants : ça jamais. Là par exemple, j'ai bien envie d'un café. Un bon cappuccino mousseux. Et un bon livre. Oui, si je m'écoutais, je ferais des pauses café toutes les dix minutes, à défaut de pouvoir me balader avec une poche estampillée "Mochaccino" me diffusant ma dose vitale de caféine en intraveineuse. Je rêverais aussi d'aller faire les soldes. Les soldes... Mon éternelle tradition, ma passion, la seule bonne raison d'affronter la foule des samedis après-midi, me délectant à l'idée de rentrer chez moi les bras chargés de sacs regorgeant de petites robes estivales, de jupes divines, de chaussures à se damner... Et le porte-feuille définitivement en deuil. Vide. Au point que cette année on dirait bien que ce plaisir va m'être refusé.

Dieu que la vie est cruelle.


Ndlr : non non, je n'ai pas oublié la photo du jour ! Coming soon...


1 commentaire:

  1. Je compatis pour les gosses...
    Courage, tu es au No Man's Land.
    S'ils s'approchent trop près, dis leur que le Père Noël n'existe pas. ça occupera les enfants et les parents par la même occasion qui, gêné par les regards incessants qu'on leur jettera, irons consoler leurs rejetons dans un couloir, loin, très loin de ton bureau.
    Résultat garanti :)

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