lundi 9 juillet 2012

Je le confesse : je suis sériesholic.

Cet article m'est venu en réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir trouver comme photo du jour correspondant au thème BIG. Et j'ai beau chercher depuis ce matin, la seule chose que ce mot m'inspire, c'est ça :


Parce que Big, c'est Big quoi, LE Mister Big. Indémodable, indétrônable, et si tu ne reconnais pas le visage ou la référence c'est que contrairement à moi tu n'es pas une indécrottable fan de Sex and the City, avec amour et passion, depuis de nombreuses années. Je ne sais même plus comment j'en suis venue à regarder cette série, mais ça a été un coup de foudre : au premier regard une véritable passion est née et rien, ni fin de la série, ni adaptations cinématographiques controversées, n'est venu obscurcir la ferveur des premiers jours.

J'ai donc décidé de vous parler d'une de mes nombreuses addictions : les séries (parce que mine de rien on commence à se connaître toi et moi, cher lecteur, et il est temps de se dévoiler que diable). Je pense que c'est mes dures années de prépa qui ont donné le coup de départ à cet engrenage infernal, je ne me rappelle pas avoir été autant accro avant la prépa. Peut-être parce que je n'avais pas autant besoin de me changer les idées ou que le lavage de cerveau était moins intensif au lycée, toujours est-il qu'un jour, une de mes vieilles limites a sauté. Je suis passée, sans comprendre pourquoi, du côté obscur de la Force. Du côté des gens qui se moquent ouvertement des spectateurs de Friends au côté des spectateurs de Friends. De l'autre côté de l'écran. Avant, je trouvais ça stupide. Ridicule. Bête. Enfin je ne comprenais pas qu'on puisse regarder cette série, vraiment, ça m'échappait. Et un jour, l'histoire ne dit pas comment, j'ai craqué. J'ai regardé un épisode. Puis deux. Puis une saison. Puis toutes les saisons. Et c'est là que tout a commencé... C'était détendant, suffisamment niais pour que mon cerveau en surchauffe puisse s'accorder quelques minutes de répit, suffisamment court pour ne pas interrompre mes révisions trop longtemps. C'était parfait.

Puis l'addiction a continué à croître, doucement mais sûrement, les symptômes se sont multipliés, devenant de plus en plus critiques, et aujourd'hui je l'affirme avec une lueur de démence dans la mirette :

Je les aime, je les adore, je leur voue un culte. Je regarde tout - ou pratiquement tout. J'ai quand même quelques limites, quelques anti-coups de coeur, mais dans leur majorité les séries n'ont aucun secret pour moi. Il me faut au moins un épisode d'une série par jour pour ne pas perdre la boule, et je ne réponds plus de rien si je rate la sortie d'un nouvel épisode d'une de mes séries coup de coeur. Je les regarde, les reregarde jusqu'à connaître les dialogues sur le bout des lèvres et ma collection, entassée dans un énorme classeur noir que nous appellerons La Bible (surnom dignement gagné de par sa taille et son importance), a peu de limites. S'y trouvent réunies des séries de science fiction telles que Dark Angel, Battlestar Galactica, Stargate, côtoyant sans animosité aucune des dramas japonais ou coréens, qui fricotent eux-mêmes avec les beaux gosses de Supernatural, les bombasses de Gossip Girl et les geeks de The Big Bang Theory. Je ne suis réfractaire à aucune série pour adolescente de quinze ans telles que Pretty Little Liars, The Nine Lives of Chloe King ou Teen Wolf (ma série du moment) et suis en permanence en quête de petites nouvelles sur lesquelles jeter mon dévolu.

Parfois aussi j'ai des gros coups de gueule. Sur des séries qui se finissent mal, trop tôt, ou qui sont interrompues. Là mon dernier coup de gueule concerne une série découverte il y a peu, Ringer, dont je n'avais pas entendu parler. Ou peu. Je savais que Sarah Michelle Gellar avait signé pour une nouvelle série mais n'ayant jamais été une grosse fan de Buffy (j'étais plutôt Charmed moi étant petite... Bon, d'accord. Petite ou pas, j'aime Charmed. Et je n'ai pas honte. Non Madame, j'ai dépassé le stade de la honte depuis bien longtemps, sinon comment assumer Grey's Anatomy, Private Practice et autres délices médicaux qui font chavirer mon coeur ?). Bref en tout cas j'ai regardé... Tout regardé. Compulsivement. En grosse boulimique que je suis - "bonjour, je m'appelle Hex, je suis sérievore. Je n'ai pas regardé de séries depuis douze heures... Je n'ai encore jamais tenu aussi longtemps..."
Et j'ai carrément accroché ADORE ! Et ensuite, j'ai vite déchanté en apprenant que la deuxième saison avait été annulée pour cause de pas assez d'audimat.

Oui, toutes les addictions ont leur bad trip. Même sériemanie. Toujours est-il que je vous conseille ce petit bijou et si vous avez vous aussi des coups de coeur à me proposer je suis preneuse ! Entre addicts, il faut s'entraider...
(Bientôt je vous parlerai de mes nombreuses autres addictions. Et ce n'est pas peu dire, Diderot & d’Alembert auraient de quoi en refaire une encyclopédie complète, j'en ai peur.)



4 commentaires:

  1. Hello. Je compatis. Récemment j'ai fait un bad trip sur l'arrêt de "Alcatraz" dont la seule et unique saison se termine en eau de boudin (bon ce n'était pas the série of the année mais même ...). Sinon, en ce moment je suis en mode "Suits" ... :)

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  2. Je connais pas Suits, de quoi ça parle ?
    En tout cas ton blog est très cooowl =D

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  3. Merci :) "Suits" c'est l'histoire "d'un étudiant brillant mais dénué de motivation est embauché dans l'une des plus grandes firmes d'avocats de Manhattan." Je précise que l'étudiant en question est sans diplôme et doit donc tout faire pour dissimuler ce fait à sa hiérarchie :D
    J'aime bien l'humour de cette série. C'est moins bien que "The Good Wife" mais c'est distrayant et la psycho des personnages est bien explorée :)

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  4. En ce moment j'ai bloqué sur Girls, Awkward et surtout New Girl nouvel amour de ma vie =D

    Par contre cette année j'ai décroché de Gossip Girl et Grey's anatomy, elles étaient vraiment pourries leur dernière saison nan ?

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