Welcome back !

Eh oui, Hex est de retour. Il faut dire que ces derniers temps j'ai pas mal bougé : Paris-Strasbourg, Strasbourg-Newcastle upon Tyne, Newcastle-Strasbourg, Strasbourg-Newcastle, Newcastle-Paris, Paris-Strasbourg et enfin Strasbourg-Paris. Tout ça en six mois. ça en fait des bagages et des tickets d'avion.

Mais enfin, après trois déménagements, je suis de retour (pour vous j... Ouais non on va encore attendre un peu avant de reprendre les blagues foireuses, histoire de se ré-habituer). Avec un tout nouveau design et tout et tout !

Bon il faut bien avouer que la transition Angleterre-France a été douloureuse. Et ne s'est pas faite sans cris, larmes et dépression. Maiiiis de l'eau a coulé dans les rivières et finalement tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. J'ai trouvé un appartement en un temps record et à un prix record en plein 14ème arrondissement (ça y est les révélations catégorie "vie privée" commencent, stalkers here we go), meublé avec une somme record et beaucoup de goût (je suis la Valérie Damidot de la nouvelle ère post-2012), avec une déco géniale et des voisins... des voisins (tiens tiens, une idée d'article...). Et en bonus, je ne vis pas seule. Non non, aucun félidé quel que soit le type à signaler, en revanche un mâle d'un tout autre genre, à la nationalité sur laquelle nous jetterons un voile pudique - mais ses beaux yeux compensent - que nous appellerons Cornélius, puisque de toute manière c'est limite devenu son deuxième prénom.

Nous vivons donc notre Summer Paradise personnel depuis presque deux semaines maintenant, et si là aussi l'adaptation ne s'est pas faite sans mal il semblerait que plus un nuage n'obscurcisse notre horizon à présent (mièvrerie powaaaaa). Tout va donc pour le mieux, me direz-vous.

Oui, ce serait le cas sans cette invention diabolique qui mériterait probablement un cercle infernal à elle toute seule : les STAGES. Destinés à occuper les étudiants désœuvrés pendant la période estivale qu'ils auraient pu utiliser à des fins reposatoires, mais non ! ç'aurait été TROP FACILE ! Au lieu de s'abreuver de soleil, de sommeil et de séries (les 3S, qu'on pourrait d'ailleurs opposer aux 3G du stage : gavage, glandage et grommelage) pourquoi ne pas s'enfermer dans une tour de bureau soit surchauffée, soit surclimatisée - on vous laisse le choix quand même, on est pas comme ça - à trier des dossiers Excels et répondre à des e-mails ? Et encore, ça c'est la partie intéressante.

Me voilà donc condamnée au presqu'esclavagisme, un "job" qui échappe tout juste à ce titre grâce à une "indemnité de stage", qui, disons-le, n'est ni plus ni moins qu'une prime de non-esclavagisme. C'est vraiment juste pour dire "mais si, mais si on vous paye, prenez vos dix euros et fermez-la". Voilà. Un stage, donc. De trois mois. Et comme tout stagiaire, je suis soumis aux 3G et dois donc trouver de quoi m'occuper pour survivre aux loooongues journées semblables qui s'enchaînent. Et dès que vous croyez avoir atteint le point culminant de l'ennui, en fait, non ! Vous vous enterrez un peu plus encore dans ce gouffre sans fond le jour suivant !

Mes occupations du jour, les voilà : Krommlech, que je voulais lire depuis longtemps (après tout son blog figure quand même sur celui de Tindomerel !) et, sortie de dernière les fagots en me foutant un gros coup de latte de vieillesse dans la gueule, la fameuse Game Boy Color, qu'on ne présente plus. (Et ne me regardez pas comme ça. Tous les stagiaires font ça U.u)

Tout ça pour dire que Krommlech m'a fourni une super raison de faire peau neuve du côté blog : racontage de vie en tout genre, ou comment s'occuper de façon désespérée pour ne pas s'endormir la tête sur son clavier et se réveiller en sursaut, "ERTYUIOP" gravé au milieu du front, à la première sonnerie de téléphone du bureau derrière soi un peu trop retentissante.

Ahhhhh. Ce que ça fait du bien d'être chez soi quand même !