lundi 13 août 2012

Tout ce qui a un début doit avoir une fin...


... Mais parfois on a juste pas envie de se rappeler que la fin va arriver. Inexorablement elle finit par vous tomber dessus, bien sûr. Comme aujourd'hui.
Ces deux mois sont probablement ceux qui sont passés le plus vite de ma vie (en vérité il manque dix jours pour que les deux mois soient complets mais on va pas chipoter). Ce week-end était notre dernier, à Cornélius et à moi - ce qui explique que ma plume n'ait pas été très loquace ces derniers jours. Nous l'avons passé à rire, à pleurer, à s'engueuler, se réconcilier, à s'embrasser, faire l'amour, se regarder dans les yeux, chacun voyant dans ceux de l'autre cette réalité inévitable qu'on aurait tant voulu ignorer. Si seulement le temps avait pu s'arrêter... Si seulement. Parfois tous les rêves ne peuvent pas devenir réalité.

Cet été, on a beaucoup rêvé. On a fait des projets, des plans sur la comète, des prédictions, des suppositions. Il y a eu des hauts, des bas, des engueulades, certaines plus fortes que d'autres. Il y a eu des difficultés, des épreuves à surmonter, des faiblesses, des envies d'abandonner. Mais il y a aussi eu des découvertes fantastiques, découvertes de soi, de l'autre, de ses côtés les plus sombres mais également de coins de lumière dont on ne se serait jamais doutés. Il y a eu des pleurs, des cris, de la détresse, du désespoir, des remises en question. Cet été on s'est découverts, on s'est révélés, on a beaucoup donné de soi.

Mais surtout, on a aimé. On a adoré, on a dévoré avec passion, on a croqué la vie à pleines dents, si j'ose dire. Cliché, mais vrai. Il y a eu des éclats de rire pleins l'appartement, des larmes de joie, des baisers à n'en plus finir, de la tendresse, de la complicité, de l'amour, de la passion, de l'amitié, du partage, de l'échange, du dévouement. Nous nous sommes rapprochés plus que nous le pensions possible, nous nous sommes tout montré, tout dévoilé, tout donné. Nous avons grandi et mûri l'un grâce à l'autre, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre. Si parfois nous nous sommes insupportés, toujours nous dépendions intrinsèquement l'un de l'autre. J'ai appris à m'ouvrir, grâce à lui, à faire confiance, à aimer à nouveau. Il m'a prouvé que parfois d'autres que moi peuvent vraiment y croire et s'engager, et m'a démontré de mille et une manières qu'il était cette personne.

Je pourrais dire bien plus, j'aurais pu dire bien moins aussi, mais tout ce que je pense et j'éprouve il le sait déjà. Il a déjà lu dans mes yeux tout mon amour et toute ma peine. Parce que même sans mots nous nous comprenons. Aujourd'hui une nouvelle période débute, l'été finit, l'automne pour moi commence déjà et la rentrée approche (surtout que je suis au régime maintenant vous vous souvenez ? Je vous raconte ça bientôt, patience). Moi qui me suis toujours un peu ennuyée l'été, indécrottable hyperactive, celui-là je ne l'ai pas vu passer. Cet été m'a changée. Cet été je suis devenue une femme. Il est devenu un homme. Nous sommes devenus un couple.

Et si la fin n'était en fait qu'un commencement ?...

Merci pour tout mon Amour...


3 commentaires:

  1. Il est beau ton billet (en plus on t'aperçoit sur la photo ^^)
    Quand j'te lis ça me rappelle quand on doit se séparer avec mon marin, les quelques heures qui précèdent le départ on se parle même pas, pour pas penser au fait qu'on va se séparer dans pas longtemps, ou peut-être pour profiter un dernier long moment l'un de l'autre qui sait ...

    bisous

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  2. Oui c'est exactement ce qu'on a ressenti effectivement... Ah les relations à distance, on sait que ça va être dur, heureusement que ça en vaut le coup !
    Merci pour ton soutien =)

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  3. Bah oui ! Au moins nous on est contents de se retrouver, pas d'place pour la routine =)

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